SÛRETÉ ET SÉCURITÉ

Sûreté, sécuritédes et les standards d’Olympiques spéciaux – Politiques et procédures

Pourquoi ces lignes directrices sont nécessaires

Dès le début, Olympiques spéciaux Ontario a eu pour vision d’offrir aux personnes ayant une déficience intellectuelle un endroit sûr où se réunir, dans l’esprit du sport, pour l’amitié, la compétition et le plaisir. Nous sommes fiers du fait que tant d’athlètes ayant un déficience intellectuelle attendent avec impatience de pouvoir participer aux Olympiques spéciaux, qui constituent une partie importante de leur routine. Notre objectif a été de faire en sorte que la confiance que les athlètes et leurs familles nous accordent en tant qu’organisation soit bien placée. Nous prenons cette confiance au sérieux.

Olympiques spéciaux Ontario n’est pas naif. Nous connaissons bien les statistiques sur la maltraitance des personnes ayant une déficience intellectuelle. Nous avons toujours espéré que notre organisation ne serait pas touchée par la tragédie de la maltraitance. Il nous est apparu clairement que nous ne devons pas simplement espérer que Olympiques spéciaux soient un lieu sûr pour les personnes ayant un handicap intellectuel. Nous devons travailler activement à ce que ces personnes ne soient pas maltraitées.

L’objectif des lignes directrices

Les lignes directrices qui suivent ont trois objectifs. Tout d’abord, elles visent à créer, au sein du mouvement d’Olympiques spéciaux Ontario, une intolérance à l’égard des abus sous toutes leurs formes, mais en particulier des abus sexuels. Deuxièmement, elles visent à garantir que tous ceux qui fournissent un soutien au personnel et aux bénévoles comprennent les limites à respecter entre eux et un athlète présentant une déficience intellectuelle. Troisièmement, ils doivent donner des procédures claires et pratiques à suivre lorsque des abus sont suspectés ou signalés. Olympiques spéciaux Ontario s’engagent à fournir un lieu sûr aux personnes ayant un handicap intellectuel afin qu’elles puissent profiter des avantages physiques et sociaux du sport et de la compétition.

Quelques éléments de contexte

Il n’est pas nécessaire, dans cette brochure, de présenter toutes les statistiques sur les abus. Ce qu’il est important de savoir, c’est que les personnes ayant un handicap souffrent en très grand nombre d’abus sexuels. En fait, toutes les recherches montrent que les personnes ayant une déficience intellectuelle sont les plus vulnérables aux abus dans notre société. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que la plupart des abus sont commis par des personnes qui ont un rôle de soignant. Cela signifie que les abuseurs ne viennent pas seulement de positions de confiance, mais aussi de positions de pouvoir. Les agresseurs ont été des membres de la famille, des membres du personnel de soutien des foyers de groupe, des fournisseurs de transport et, malheureusement, des entraîneurs de sport amateur, y compris des entraîneurs pour Olympiques spéciaux.

Nous voulons nous joindre au mouvement en faveur d’une société plus sûre pour les personnes ayant un handicap. Olympiques spéciaux Ontario veulent faire partie de la solution. Nous reconnaissons que les statistiques sont effroyables, nous reconnaissons que nous avons la responsabilité de réagir, nous reconnaissons que là où il y a des inégalités de pouvoir, il y aura des abus. Nous reconnaissons donc que les statistiques sur les abus sont une question de chiffres, mais que les victimes sont des personnes qui ont besoin de protection et d’être responsabilisées.

Olympiques spéciaux Ontario ont actuellement mis en place une procédure de sélection approfondie pour tous les bénévoles. Ce processus comprend un entretien personnel, deux vérifications de références et une vérification du casier judiciaire.

Malheureusement, cela ne garantit pas que tous les abuseurs potentiels seront pris ou n’empêche pas les gens de commettre une infraction lorsqu’ils sont entraîneurs ou bénévoles pour Olympiques spéciaux Ontario. Des recherches ont montré que des organisations comme Olympiques spéciaux Ontario peuvent apporter des changements qui réduiront la probabilité d’abus. Bien que nous sachions que nous ne pourrons jamais nous débarrasser complètement des abus, nous pouvons prendre la responsabilité d’apporter des changements qui réduiront la probabilité qu’ils se produisent.

Notre vision n’a pas changé. Nous voulons toujours être un lieu d’accueil pour les personnes ayant un déficience intellectuelle afin qu’elles puissent venir profiter du merveilleux esprit de camaraderie qui règne dans le sport. Mais notre vision s’est élargie. Nous voulons aussi être un lieu où les personnes ayant un déficience intellectuelle peuvent venir et se sentir en sécurité, en sûreté et bien soutenues.

LIMITES

À l’âge de cinq ou six ans, les gens commencent à établir certaines limites. La première limite que les enfants apprennent est très élémentaire : publique et privée. Même dans ce cas, les enfants apprennent par degrés, d’abord en se familiarisant avec les parties du corps publiques et privées, puis en se penchant sur les lieux publics et privés et enfin en apprenant les sujets de conversation publics et privés. Les limites s’apprennent lentement et systématiquement au fur et à mesure que nous avançons dans l’âge adulte. Lorsque nous avons atteint l’adolescence, nous avons établi des limites concernant la proximité physique et émotionnelle.

Nous savons que lorsqu’il y a une déficience intellectuelle, ces limites peuvent être difficiles à apprendre. Nous savons, en parlant aux parents et aux personnes qui s’occupent des athlètes, que ces limites peuvent être incroyablement difficiles à enseigner. Nous savons également, en discutant avec des experts en prévention de la maltraitance et avec la police, que les compétences en matière de limites sont parmi les plus importantes dont les personnes ayant un handicap ont besoin pour se protéger contre la maltraitance et pour se prémunir contre les erreurs qui entraînent la maltraitance d’autrui.

    

Dans le cadre du processus d’apprentissage des limites, les personnes ayant un handicap ont besoin que les personnes qui leur apportent un soutien, qu’elles soient rémunérées ou bénévoles, établissent des limites de manière ferme, clairement comprise et cohérente. L’apprentissage se fera si tous ceux qui sont en position de confiance communiquent de manière chaleureuse mais ferme, qu’il y a des limites à ne pas franchir lorsqu’on est en relation les uns avec les autres.

Limites des relations

Les entraîneurs et les bénévoles sont des bénévoles ; ce ne sont pas des amis, des membres de la famille, des conseillers ou des thérapeutes.  En assumant le rôle de coach, un bénévole comprend qu’il a assumé un rôle qui est intrinsèquement basé sur le pouvoir. Sans aucun doute, ce rôle va de pair avec le double rôle de mentor, mais il ne se traduit pas par une relation affectuese semblable à celle d’un parent ou d’un ami de confiance.

Lignes directrices sur les relations

  1. Les entraîneurs se qualifieront eux-mêmes d’entraîneurs et les athlètes seront encouragés à utiliser le mot « entraîneur ».  Les bénévoles se désigneront eux-mêmes comme bénévoles ou assistants lors d’événements spécifiques.
  2. Quand les athlètes demandent « Es-tu mon ami ? »  les bénévoles et les entraîneurs répondront en disant une certaine version de : « Je suis ton entraîneur, je me soucie de toi, mais mon rôle ici est d’entraîner ».
  3. Quand les athlètes demandent « Est-ce que tu m’aimes ? »  les entraîneurs répondront en disant quelque chose comme : « J’aime venir a Olympiques spéciaux et être entraîneur, j’aime pouvoir t’aider, mais je ne t’aime pas ».
  4. Si les circonstances font qu’un athlète commence à confier des informations personnelles à un bénévole, il est important que ce dernier réoriente cette conversation en disant : « Ce que vous me dites est très personnel, vous devez en parler à quelqu’un d’autre.  Nous sommes ici pour le sport, revenons-y ». (L’exception est ici le cas où la personne commence à signaler un abus. Les lignes directrices pour le traitement des signalements d’abus suivront).
  5. Si un athlète a besoin d’aide pour une forme quelconque de soins personnels, il est préférable que son prestataire de soins habituel le lui fournisse.
  6. S’il n’est pas possible pour le prestataire de soins habituel de fournir ce service, le bénévole ne le fera que dans les conditions suivantes :
    1. la personne consent à l’assistance du bénévole
    2. le bénévole a reçu des informations adéquates pour fournir le service en toute sécurité
    3. le bénévole suit une routine qui réduit le nombre de limites (par exemple, la vue, le contact) qui sont franchies
    4. un seul bénévole fournit cette assistance lors d’un voyage
    5. Lorsqu’il y a plus d’un bénévole dans un voyage, la personne sera consultée sur sa préférence.

Toutes ces directives auront pour conséquence de redonner le pouvoir à l’athlète.

  1. En tant qu’entraîneur ou bénévole d’Olympiques spéciaux Ontario, ne vous mettez jamais en danger. Si la personne ayant besoin d’aide a des antécédents de fausses allégations de mauvais traitements, le personnel d’Olympiques spéciaux ne lui fournira en aucun cas des soins intimes. Il devrait être suggéré qu’un « travailleur » ou une « personne de soutien » accompagne cet athlète à l’entraînement et à la compétition.

Limites physiques

Le contact physique est une partie nécessaire du sport. Il est sans doute aussi un élément essentiel de l’entraînement.  Cependant, même dans ce cas, il faut établir des limites claires.  Les entraîneurs et les bénévoles ne toucheront jamais les parties intimes du corps, ne supporteront jamais d’embrasser un athlète, ne caresseront jamais les cheveux d’un athlète et n’embrasseront jamais un athlète sur la bouche.

Le contact physique dans l’entraînement, cependant, se divise en deux catégories.  La première concerne le contact qui est utilisé pour l’encouragement ou l’affection.  Cependant, comme nous l’avons déjà mentionné, il existe des règles très claires concernant cette forme de contact.  La deuxième concerne le contact utilisé pour enseigner ou instruire un athlète sur la façon de maximiser son potentiel dans son sport.  Un certain contact est nécessaire pour enseigner les positions, les mouvements et les techniques.

 

Comme il existe deux formes de contact physique, il y a deux séries de directives.

Directives physiques : Encouragement et affection

  1. La seule étreinte acceptable est une étreinte d’un côté à l’autre, le bénévole tendant la main à un athlète dans le dos et l’embrassant entre le creux du bras du bénévole et le contact de la main contre l’extérieur du bras de l’athlète. Il n’est donc plus nécessaire de s’embrasser de face car cela dépasse les frontières personnelles.
  2. Même lorsqu’on lui demande un gros câlin (corps entier), un bénévole répondra en disant : « Je suis votre entraîneur (ou bénévole), je ne vous touche pas comme ça ».
  3. Lors de l’étreinte côte à côte, si l’athlète commence à utiliser un discours affectuex ou à adopter un comportement affectuex (en posant la tête contre le bénévole), le bénévole dira : « Cela me met mal à l’aise, je pense qu’il vaut mieux que nous ne nous étreignions plus ». Après cela, il est préférable d’utiliser d’autres formes de salutations affectuex et de toucher.
  4. Les bénévoles s’efforceront de mettre en place divers moyens de communiquer des encouragements et de l’affection.  En utilisant des signes, comme le pouce levé, les clins d’œil et les hochements de tête, le bénévole peut encourager sans toucher. L’utilisation d’un contact minimal peut avoir un maximum d’avantages, comme des high-five, un coup de poing ou une tape sur le bras, une tape dans le dos.  Tous les bénévoles doivent s’efforcer de réduire la quantité de contact physique qu’ils utilisent dans leur rôle avec l’athlète.
  5. Les étreintes se feront spontanément après la victoire, dans le feu de l’action.  Dans ce cas, le bénévole doit être conscient qu’une limite a été franchie.  Une fois que tout est terminé, le bénévole doit dire à la personne : « C’est formidable que vous ayez gagné, vous savez que l’accolade que nous avons eue là-bas était due à l’excitation. Cela ne veut pas dire que nous allons commencer à nous toucher différemment maintenant ».

Directives physiques : Coaching : Modélisation : Façonnage

  1. Chaque fois qu’un entraîneur touche un athlète pour lui montrer une position ou une habileté, on lui demande s’il est d’accord pour le toucher.
  2. Lorsqu’un athlète dit « Non », l’entraîneur ne le redemande pas et le bénévole n’essaie pas de le persuader de changer d’avis.
  3. Lorsque le bénévole estime qu’il est impossible d’entraîner la personne en raison de ce manque de consentement, l’entraîneur en informe le fournisseur de soins de l’athlète et prend des dispositions pour travailler par l’intermédiaire d’une personne de soutien à laquelle l’athlète fait confiance ou pour réévaluer l’état de préparation des personnes pour ce sport particulier.
  4. Quand un athlète dit « Oui », l’entraîneur lui répondra « Pour l’instant, je vais t’aider à apprendre comment… ça fait de moi un professeur ».
  5. Avant de toucher la personne, entamez une conversation parallèle, ce qui signifie que vous décrirez à tout moment ce que vous faites. « OK, je vais mettre mon bras autour de ton épaule parce que je veux te montrer comment te tenir debout quand tu es….» « Maintenant, je vais prendre ta main avec la balle dedans et ensuite nous allons…» Pendant toute la durée de la rencontre tactile, l’entretien parallèle aidera non seulement le processus d’apprentissage, mais il fera également apparaître clairement que le toucher sert à enseigner une compétence sportive spécifique.
  6. Une fois l’entraînement terminé, l’entraîneur s’éloigne de l’athlète et lui dit : « OK, nous en avons fini avec l’aide que je vous apporte pour cette compétence pour aujourd’hui ».
  7. Si un athlète essaie d’augmenter la quantité de contact physique après une séance d’enseignement, l’entraîneur doit dire quelque chose comme : « J’ai fini de vous aider à apprendre cette nouvelle compétence et vous savez que nous ne touchons pas comme ça ».

Limites des affections

Les bénévoles sont des personnes et les gens développent des attaches lorsqu’ils sont en contact régulier avec d’autres personnes.  Au cours de l’emploi de bénévole a Olympiques spéciaux Ontario, il est considéré comme inapproprié pour les bénévoles de développer des amitiés ou des relations amoureuses avec les personnes dont ils ont la charge.

Lignes directrices sur les affections

  1. Il n’est pas rare que les athlètes développent des béguins pour leurs entraîneurs.  Ces sentiments sont naturels. Les bénévoles doivent être très conscients que lorsqu’un béguin existe, ils doivent adhérer très fortement aux limites fixées dans ce guide.
  2. Si le comportement affectuex des athlètes met le bénévole mal à l’aise, il doit le signaler à son contact a Olympiques spéciaux Ontario.
  3. Si un bénévole développe des liens affectueux (qui n’existaient pas avant sa participation avec Olympiques spéciaux) avec un athlète qui l’amènent à avoir des contacts en dehors des lignes directrices établies par Olympiques spéciaux Ontario, cette relation doit être signalée a Olympiques spéciaux Ontario. Il sera alors déterminé si le rôle du bénévole est en conflit avec la relation personnelle.
  4. Lorsqu’une relation personnelle existe avant l’engagement du bénévole a Olympiques spéciaux (famille ou ami), le bénévole suivra les mêmes règles de démarcation pour tous les athlètes. Il est inapproprié d’étreindre un athlète qui est un membre de la famille et de ne pas étreindre les autres athlètes. Lors d’un entraînement ou d’une compétition, les parents doivent se considérer comme des bénévoles, et non comme des amis ou des membres de la famille, en termes de contact physique. Cela permet d’assurer une certaine cohérence pour tous les athlètes.

Limites informationnelles

Le rôle de l’entraîneur et du bénévole est puissant et il y a un besoin de confiance entre le bénévole et l’athlète.  Il est important de rappeler qu’un bénévole n’est pas un thérapeute ou un conseiller. Il est également important de savoir que les personnes handicapées mentales sont souvent très à l’aise pour partager des informations très personnelles en raison d’un manque de compréhension des limites et de la sécurité. Il est donc important que les informations très personnelles qu’un individu souhaite partager soient dirigées vers un moment, un lieu et une personne plus appropriés. (La divulgation d’abus est la seule exception et les lignes directrices suivent.)

Lignes directrices en matière d’information

  1. Quand un athlète dit : « Je peux vous dire un secret ? » il est préférable de dire : « Je suis votre entraîneur, vous partagez les secrets avec vos amis et votre famille ».  Si la personne dit : « Mais je n’ai pas d’amis », aidez-la à identifier une personne de confiance à qui parler… personnel, ministre ou conseiller.
  2. Si un athlète commence à parler de matériel très personnel, de sexualité, de problèmes de petit ami ou d’argent, il est préférable de dire : « Nous sommes à un événement sportif, c’est un lieu très public. Ce sont des choses privées et il ne faut pas en parler ici ». Là encore, vous pouvez les aider à identifier une personne sûre à qui parler.
  3. Si un athlète vous pose des questions de nature personnelle, concernant par exemple vos relations personnelles, votre sexualité, vos finances… il est préférable de répondre sans émotion, en disant : « C’est une question très personnelle. Je ne réponds pas aux questions personnelles ». Vous pouvez, bien sûr, répondre à des questions générales concernant l’état civil, le nombre d’enfants, si vous êtes à l’aise pour le faire.
  4. Un athlète doit-il poser des questions sur des sujets personnels, « Comment fabrique-t-on des bébés ? » ou « Comment appelle-t-on les parties intimes d’un homme ? » Dites-lui que ce sont de bonnes questions, mais qu’il doit les poser à son parent/soignant ou à la personne de soutien.
  5. Si les questions ou commentaires préliminaires d’un athlète vous préoccupent, par exemple si vous pensez qu’il a commencé à révéler des abus, vous devez immédiatement appeler votre conseiller d’Olympiques spéciaux Ontario.  (Voir page 8 pour les coordonnées).

Limites de l’espace

Il arrive que les athlètes et leurs entraîneurs partagent le même espace, c’est-à-dire qu’ils s’installent avec l’équipe dans un grand espace commun (gymnase, salle de classe). Dans ce cas, il est important que les bénévoles réfléchissent aux limites et créent un espace qui permette aux athlètes et à eux-mêmes d’avoir une vie privée.

  1. Organisez l’espace en utilisant des barrières naturelles (ou créez des barrières en utilisant des lignes et des draps) de manière à ce qu’il y ait une zone privée pour les bénévoles et une zone privée pour les athlètes.  Il s’agit des espaces dans lesquels les personnes s’habilleront et se déshabilleront.
  2. Établir des règles selon lesquelles personne, bénévole ou athlète, ne doit se trouver dans les zones communes sans pyjama et sans peignoir.  Si quelqu’un enfreint la règle, envoyez-le dans son vestiaire privé pour qu’il s’habille.
  3. Les manteaux de maison seront enlevés juste avant d’entrer dans le lit et seront enfilés juste après s’être levés.
  4. Si une surveillance nocturne est nécessaire, les entraîneurs dormiront séparément des athlètes, mais avec leur lit en position de surveillance.
  5. S’il n’y a pas besoin de supervision, les entraîneurs dormiront derrière une barrière donnant et prenant un maximum d’intimité.
  6. À moins qu’un athlète n’ait besoin d’une aide intime et qu’un bénévole spécifique ne soit chargé de fournir cette aide, le bénévole ne doit jamais voir les parties intimes d’un athlète.
  7. Il n’y a jamais de circonstance qui rendrait acceptable pour un athlète de voir les parties intimes d’un bénévole ou d’un entraîneur.
  8. Si le bénévole/entraîneur a le sentiment qu’un athlète l’espionne ou tente de le surprendre déshabillé, cette information sera immédiatement transmise au personnel d’Olympiques spéciaux Ontario, car elle peut indiquer que l’athlète a des problèmes qui doivent être réglés.