MALTRAITANCE

ENGAGEMENT SUR LA MALTRAITANCE

Les personnes ayant un handicap intellectuel ont besoin d’un endroit où elles peuvent s’amuser et profiter des aspects physiques et sociaux de la pratique du sport.  Ces lignes directrices visent à garantir qu’elles sont également à l’abri de tout type d’abus. Nous vous remercions d’avoir lu ces lignes directrices et nous sommes disposés à en discuter avec vous.

Il est important de noter que ces lignes directrices n’arrêtent pas et n’interfèrent pas avec les activités d’encadrement et de bénévolat.  Elles n’interdisent pas les relations chaleureuses, les interactions amicales ou les moments de plaisir. Mais elles cherchent à établir des limites à l’intérieur desquelles les bénévoles et les athlètes peuvent se sentir en sécurité.

LA DIVULGATION DE LA MALTRAITANCE

Tragiquement, les personnes ayant un handicap sont le groupe le plus victimisé de notre société. La plupart des personnes qui en sont victimes sont des personnes qui dispensent des soins (parents, personnel et bénévoles).  La relation entre un athlète et un bénévole est une relation de confiance. Dans le cadre de cette relation, une personne souffrant d’un handicap intellectuel peut révéler des abus.  Contrairement au partage inapproprié d’informations personnelles, le bénévole est ici encouragé à prendre le rapport en suivant un certain ensemble de paramètres.

Lignes directrices pour la dénonciation de la maltraitance

  1. Lorsque la personne commence à vous parler d’abus, physiques, sexuels ou émotionnels, dites-lui que vous voulez entendre ce qu’elle a à dire, mais que vous allez devoir signaler cette conversation a Olympiques spéciaux Ontario qui, à leur tour, la rapporteront à la police.
  2. Si l’athlète dit alors qu’il ne souhaite pas vous le dire, dites : « Je vais quand même devoir appeler quelqu’un parce que j’ai peur que vous ne soyez pas en sécurité. »
  3. Si l’athlète continue, rassurez la personne en lui disant qu’elle fait ce qu’il faut.
  4. A aucun moment vous ne devez poser de questions sur ce qui s’est passé. Il ne faut jamais poser de questions qui ajoutent des informations telles que « vous a-t-il touché au sein » ou « a-t-elle frappé votre visage ».   Si une réponse est incomplète, vous pouvez alors dire : « Dites-m’en plus », mais aucune question suggestive ne peut être utilisée.
  5. Si vous n’êtes pas sûr de ce que quelqu’un a dit, répétez ce que vous avez entendu et encouragez-le à corriger ou à continuer.
  6. Immédiatement après, notez l’essentiel de la conversation en précisant qu’aucune question n’a été posée.
  7. Si vous pensez que la personne est toujours en danger, par exemple si elle vit avec l’agresseur présumé, appelez immédiatement la police.
  8. Si la personne n’est pas en danger immédiat, appelez le représentant d’Olympiques spéciaux Ontario qui vous aidera à transmettre ces informations aux autorités compétentes.
  9. S’assurer que la personne sait qu’elle n’est pas responsable de ce qui s’est passé.
  10. Remerciez la personne qui vous a fait suffisamment confiance pour vous dire ce qui se passe.