7000-211 Protocole et lignes directrices sur les commotions
7000-211 Protocole et lignes directrices sur les commotions
Date de révision : Février 2020 Date effective: le 1 avril, 2017
Introduction
Olympiques spéciaux Ontario s’est engagé à assurer la santé et le bien-être de tous nos athlètes et à les aider à réussir et à mener une vie saine, productive et active en toute sécurité.
Tout le monde a un rôle à jouer pour s’assurer que nos athlètes participent en toute sécurité aux activités sanctionnées par l’OSO et que les athlètes, les parents, les entraîneurs et les bénévoles sont encouragés et motivés à parler lorsqu’une blessure, en particulier un traumatisme crânien, est survenue.
Les commotions cérébrales peuvent avoir un impact important sur la santé et le bien-être d’une personne. Lorsque les personnes ayant subi une commotion cérébrale ne sont pas correctement diagnostiquées et que leur état n’est pas correctement pris en charge, cela peut entraîner des lésions cérébrales permanentes et, dans de rares cas, même la mort.
u’est-ce qu’une commotion cérébrale ?
Une commotion cérébrale est une lésion du cerveau qui ne peut pas être vue sur les radiographies de routine, les scanners ou les IRM. Elle affecte la façon dont une personne peut penser et se souvenir de certaines choses, et peut provoquer divers symptômes.
Une commotion cérébrale peut être provoquée par un coup direct à la tête, au visage ou au cou ; ou par un coup porté au corps qui transmet à la tête une force qui fait bouger rapidement le cerveau à l’intérieur du crâne.
Bien que la perte de conscience soit un signe de commotion cérébrale, elle survient normalement dans moins de 15 % des cas de commotion et n’est pas une exigence pour diagnostiquer une commotion cérébrale.
Veuillez noter que ce document a été préparé à titre d’information uniquement. Une commotion cérébrale est un diagnostic clinique posé par un médecin. Si une personne est soupçonnée d’avoir une commotion cérébrale, elle doit être examinée par un professionnel de la santé.
LES COMMOTIONS CÉRÉBRALES SONT ET DOIVENT ÊTRE PRISES TRÈS AU SÉRIEUX.
Signes et symptômes d’une commotion cérébrale
Les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale peuvent apparaître immédiatement après une blessure ou dans les heures ou les jours qui suivent. Les signes et les symptômes peuvent être différents pour chaque individu.
Les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale peuvent apparaître immédiatement après une blessure ou dans les heures ou les jours qui suivent. Les signes et les symptômes peuvent être différents pour chaque individu.
Le tableau suivant présente certains signes et symptômes possibles. Une commotion cérébrale doit être suspectée si un ou plusieurs des signes et symptômes décrits sont présents :
Signes possibles observés (observé par une autre personne) |
Symptômes possibles rapportés. (ressentis ou signalés par la personne blessée) |
Physique
Cognitif
Emotionnel/Comportemental
Pertubation du sommeil
|
Physical
Cognitive
Emotional/Behavioural
Sleep Disturbances
|
Afin de s’assurer que nos bénévoles ont une meilleure compréhension concernant les commotions cérébrales (ce qu’elles sont, comment les repérer et ce qu’il faut faire lorsqu’on soupçonne une commotion), Olympiques spéciaux Ontario exige que tous les entraîneurs suivent le module de sensibilisation aux commotions cérébrales “Making Headway” de l’Association canadienne des entraîneurs d’ici le 31 décembre 2017. Tous les nouveaux bénévoles seront chargés de suivre ce module dans le cadre de leur processus d’inscription et d’orientation.
Réponse initiale
Si l’on soupçonne, à la suite d’un coup à la tête, au visage ou au cou ou d’un coup au corps qui transmet une force à la tête, qu’un participant a pu subir une commotion cérébrale, le diagramme suivant doit être immédiatement mis en œuvre.
Il est important de se rappeler que QUAND IL Y A UN DOUTE, IL FAUT QU’ILS S’ARRÊTENT.
Diagramme de la réponse initiale
Rétablissement après une commotion cérébrale
La majorité des commotions cérébrales (jusqu’à 90 %) se résorbent dans les 7 à 10 jours. Toute personne soupçonnée d’avoir subi une commotion doit être encouragée à ne pas ignorer ses symptômes et à ne pas retourner au jeu avant d’avoir reçu une autorisation médicale et, dans le cas d’une commotion diagnostiquée, pas avant d’avoir suivi un plan complet de retour progressif au jeu (RPJ).
Les risques associés à un retour au jeu prématuré sont les suivants :
- Les risques associés à un retour au jeu prématuré sont les suivants
- Un risque accru d’autres blessures en raison d’une mauvaise prise de décision ou d’un temps de réaction réduit
- Une blessure grave ou un décès dû à une lésion cérébrale structurelle non identifiée.
- Un risque potentiellement accru de développer une détérioration neurologique à long terme.
Retour au jeu gradué
Lorsqu’un athlète est suspecté d’avoir ou a été diagnostiqué comme ayant subi une commotion cérébrale, il doit suivre un programme de retour au jeu gradué (RPJ).
Il est essentiel que tout athlète qui présente des signes ou des symptômes de commotion cérébrale ne reprenne pas ses activités physiques avant d’avoir éliminé les symptômes et d’avoir reçu l’autorisation d’un professionnel de la santé. Il incombe à l’athlète ou au parent/tuteur d’informer le coordinateur communautaire que l’athlète a reçu un certificat médical et qu’il n’a plus de symptômes.
Il est très important que tout athlète chez qui on a diagnostiqué une commotion cérébrale puisse se reposer physiquement et cognitivement (éviter les activités qui exigent une concentration soutenue) jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de symptômes pendant au moins 24 heures consécutives, sans prendre de médicaments qui pourraient masquer les symptômes. Une fois la période de repos d’une semaine terminée, l’athlète doit être placé dans un programme RPJ.
Un programme RPJ ne sera mis en place que si l’athlète :
- A reçu l’autorisation d’un professionnel de la santé pour commencer à progresser dans le programme RPJ
- A terminé la période de repos minimale d’une semaine
- N’a pas de symptômes et ne prend pas de médicaments qui modifient les symptômes de la commotion cérébrale.
Le programme RPJ doit être observé et géré par une personne qui connaît bien l’athlète et qui peut identifier tout signe anormal affiché par l’athlète.
Bien que nous comprenions que certains athlètes souhaitent retourner au jeu dès que possible après une commotion cérébrale, il est important de s’assurer que:
- Tous les symptômes ont complètement disparu;
- Le programme RPJ est suivi; et
- Les conseils d’un professionnel de la santé sont strictement respectés.
Graduated Return to Play Flowchart
Les 6 “R” de la gestion des commotions cérébrales
Reconnaître – Tous les bénévoles apprendront les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale en suivant le module de sensibilisation aux commotions cérébrales de l’Association canadienne des entraîneurs “Making Headway.”
Retirer – Si un athlète est soupçonné d’avoir une commotion cérébrale, il doit être retiré de toutes les activités immédiatement.
Référer – Une fois retiré du jeu, l’athlète doit être référé immédiatement à un professionnel de la santé pour faire évaluer sa blessure.
Reposer – Les athlètes chez qui on a diagnostiqué une commotion cérébrale doivent se reposer de tout exercice jusqu’à ce qu’ils ne présentent plus de symptômes, puis commencer un programme de retour progressif au jeu.
Récupération – Une récupération complète de la commotion cérébrale est nécessaire avant que le retour au jeu soit autorisé. Cela inclut l’absence de symptômes.
Retour – Pour un retour au jeu en toute sécurité, l’athlète ne doit plus présenter de symptômes et doit avoir reçu l’autorisation écrite d’un professionnel de la santé. L’athlète doit suivre un programme RPJ.